Valérie Dintrich se réfère à la tradition de l’école française de peinture où excellèrent Rouault, Fautrier ou Roger Bissière. L’équilibre n’exclut jamais le jaillissement instinctif de la couleur ni la fraîcheur du regard. Comme chez Odilon Redon, la lutte entre l’ombre et la lumière reste le thème principal de ses tableaux. Avec une palette qui rappelle l’art du vitrail, Valérie Dintrich-Bouisson illustre inlassablement son propre cheminement intérieur. L’homme est là. Il se tient dans l’obscurité, au cœur de ces écrasements de bruns et de noirs, assistant avec extase au miracle permanent de la création en marche.
Serge Sanchez , journaliste, écrivain,
critique au « Magazine Littéraire »